Le Plan France Très Haut Débit a été initié par le gouvernement en 2012 afin de renforcer la fibre optique et très haut débit en France. Ainsi, il prévoit le déploiement d’un réseau très haut débit performant ; et notamment de la fibre, sur l’intégralité du territoire en France. L’objectif est de permettre à tous les Français d’avoir accès à un accès internet fixe ou mobile. Entreprises, particuliers ou services publics devront tous avoir accès à l’internet très haut débit d’ici à 2022.

En quelques chiffres : 100 départements et collectivités se sont engagés dans cette démarche. Un investissement de 12 milliards d’euros sera nécessaire pour le déploiement des Réseaux d’Initiative Publique (RIP). L’Etat investira 2,5 milliards d’euros pour soutenir les projets de collectivités territoriales.

 

Plan France Très Haut Débit

 

Plan France Très Haut Débit : priorité à la fibre optique

Bien évidemment, la fibre optique est au cœur de ce dispositif. Transmettant de grandes quantités de données à la vitesse de la lumière, cette technologie va progressivement remplacer le réseau cuivré actuellement installé sur tout le territoire Français.

Les opérateurs commerciaux, les fournisseur d’accès à internet, proposent dores-et-déjà des forfaits internet très haut débit. Notamment fibre, pour les abonnés FTTH à des prix intéressants. Malheureusement, les entreprises équipées en liaisons sDSL doivent encore débourser de petites fortunes pour être reliées au réseau fibre optique. Les professionnels et les administrations n’étaient pas sur un même pied d’égalité. Le plan France THD a donc défini des sites prioritaires pour le déploiement de la fibre optique.

 

Les enjeux du plan France Très Haut Débit

Mais alors, pourquoi investir autant d’argent, en 10 ans, pour le plan France THD ? Quels sont les enjeux du plan France Très Haut Débit ? Bien évidemment, la première raison est de renforcer la compétitivité économique et l’attractivité locale. Aujourd’hui, rares sont les entreprises pouvant se passer d’internet pour travailler.

Malheureusement, bon nombre de zones ne sont pas couvertes par les opérateurs commerciaux. La raison ? Ces zones ne sont pas suffisamment rentables pour tirer la fibre et la raccorder au réseau. Si les très grosses entreprises françaises prennent en charge les travaux de raccordement, les petites et moyennes entreprises disséminées sur l’ensemble du territoire ne peuvent pas se le permettre.

Outre le renforcement de l’activité économique locale, cette initiative ambitionne également d’améliorer l’aménagement des territoires en infrastructures. En conséquence, cette dernière ambitionne également de résorber les zones blanches du réseau de téléphonie mobile.

 

France THD : un partenariat mixte Public / Privé

Si l’Etat a débloqué une enveloppe de 3 milliards d’euros dans le cadre de France THD, opérateurs privés et collectivités territoriales devront investir 20 milliards d’euros. Deux types de zones ont donc été définies : les zones conventionnées et les zones non conventionnées. N’hésitez pas à lire notre article concernant ce partenariat Public / Privé pour bien comprendre à quoi correspondent ces deux zones. Découvrez aussi les réseaux publics qui sont progressivement mis en place.

Un observatoire a bien évidement été créé pour s’assurer de la mise en œuvre de l’ensemble de ces dispositions. Un répertoire cartographique est d’ailleurs disponible sur leur site ; on y découvre la couverture mais aussi les niveaux de débits et les technologies disponibles. La Mission Très Haut Débit accompagne également les projets des collectivités territoriales, suit les demandes de financement et s’assure de l’harmonisation et de la standardisation.

 

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