Poursuivons notre dossier sur le raccordement des locaux professionnels à la fibre. En plus des infrastructures d’accueil comme des fourreaux, chambres, supports, etc., les nouveaux bâtiments doivent désormais être équipés d’un réseau de communications électroniques en fibre optique.

Cette obligation est désormais définie par l’article R111-1 du code de la construction et de l’habitation. Mais attention, toutes les obligations et installations ne sont pas les mêmes en fonction des types d’immeubles ou des types de zones. Nous allons donc essayer de faire la part des choses.

 

local technique opérateur

 

Local technique opérateur et la boucle locale : attention aux immeubles et zones

Commençons par présenter les différents types d’immeubles professionnels et zones. Nous avons les immeubles en lots multiples avec un seul gestionnaire, les immeubles indivisibles et les immeubles mixtes. Pour ce qui est des zones, nous avons la zone d’activités en lots multiples indépendants et la zone d’activités en lots multiples avec un seul gestionnaire. Afin d’être complet, il convient aussi de distinguer les immeubles en dehors de zones très denses et les immeubles situés dans les zones très denses.

 

La boucle locale

En téléphonie, la boucle locale  est la liaison ou le circuit physique qui relie le point de démarcation des locaux de l’abonné à la limite du réseau de l’opérateur ; ou du fournisseur de services de télécommunications. Aussi, on peut aussi l’appeler queue locale, ligne d’abonné ou, dans l’ensemble, dernier kilomètre.

À la limite du réseau d’accès de l’opérateur dans un réseau téléphonique public traditionnel, la boucle locale se termine par un commutateur de circuit logé dans un central téléphonique ou un opérateur local en place.

Traditionnellement, la boucle locale était un circuit électrique sous la forme d’une simple paire de conducteurs. Elle allait du téléphone chez le client au central téléphonique local. Des lignes de retour à la terre à fil unique avaient été utilisées dans certains pays.

Historiquement, la première section était souvent une ligne aérienne à fils ouverts. Il y avait plusieurs conducteurs fixés à des isolateurs en porcelaine sur des bras transversaux sur des poteaux « télégraphiques ».

C’est pourquoi le service de ligne de parti était souvent donné aux clients résidentiels. L’objectif : pour minimiser le nombre de boucles locales nécessaires. Ainsi, habituellement, tous ces circuits étaient reliés à des câbles aériens ou enterrés avec une paire torsadée pour chaque boucle locale plus proche du central ; voir installation extérieure.

 

Les différents locaux techniques opérateur

Comme expliqué précédemment, il y a trois types de local technique : le local technique principal, le local technique secondaire et le local technique de distribution. Le premier est celui où arrive le câblage de l’adduction de l’ensemble immobilier et où pourront être installés les matériels passifs liés aux réseaux FTTH.

Le local technique secondaire est situé en pied d’immeuble et réceptionne le câblage en provenance du local technique principal. Enfin, le local technique de distribution réceptionne le câblage du premier via le second ; en général via la colonne montante ou gaine technique. Il se situe en général en étage afin d’arroser les locaux des sociétés.

 

Les POP ou Point Of Presence

Un point de présence (PoP) est un point de démarcation artificiel ou un point d’interface entre des entités communicantes. Un exemple courant est le point de présence Internet. Le point d’accès local qui permet aux utilisateurs de se connecter à Internet avec leur fournisseur de services Internet.

Un PoP abrite généralement des serveurs, des routeurs. Ainsi que des commutateurs de réseau, des multiplexeurs et d’autres équipements d’interface réseau. Il est généralement situé dans un centre de données.

Les FAI ont généralement plusieurs PoP. Les PoP sont souvent situés dans des points d’échange Internet.

 

Les caractéristiques techniques du local technique opérateur

Tout d’abord, ce local doit être salubre, non inondable et accessible à tout moment. Sa situation sera donc déterminée en fonction de entrée de l’adduction de l’immeuble (pour le primaire et secondaire).

Elle sera aussi déterminée en fonction de la position de la colonne montante et en fonction des contraintes du futur réseau LAN. Pour ce qui est de la surface, cette dernière est déterminée en fonction de la superficie des locaux. Elle est comprise entre 4 m² et 25 m².

Côté équipement, il faut prévoir : une ventilation haute et basse statique ou dynamique. Ainsi que des chemins de câbles et des équipements de détection des incendies. Pour alimenter électriquement le local, il faudra prévoir un point lumineux central et une alimentation 230 V 50 Hz ; avec une prise de courant 2P + T 10/16 A. Enfin, une prise de terre sur barrette à coupure et raccordement à la terre conforme à la norme NF C15-100 devra être installée.

 

Le boitier de raccordement dans le local technique opérateur

Ce boitier de raccordement va différer si vous vous situé en zone très dense ou en dehors d’une zone très dense. En zone très dense, ce boitier sera un coffret mural ou une baie 19’ de profondeur 42 cm. Si de nombreux locaux sont situés dans une zone très dense, il est prévu d’installer un coffret de mutualisation ou une baie au standard 19 pouces. Si vous n’êtes pas en zone très dense, le boitier sera installé sur un mur d’une surface d’un mètre carré.

Toutes ces obligations sont clairement détaillées dans une brochure de l’ARCEP. Vous trouverez aussi sur le site du régulateurs d’autre dossiers sur ce sujet. Ces dossiers vous permettront de compléter les informations trouvées sur le site de La Fibre Lyonnaise.

 

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